L’industrie de la mode
L’industrie de la mode est, depuis plusieurs années, la deuxième plus polluante du monde, après celle du pétrole. Aujourd’hui, plus que jamais, elle reflète un mode de vie basé sur la surconsommation. En effet, pour parvenir à assouvir la demande qui ne cesse de croitre, les pionniers de cette industrie ont recourt à des méthodes de production peu éthiques.
Ainsi est née la fast fashion qui a pour but de proposer un large panel de produits très rapidement. Cette industrie est qualifiée « mode jetable », due à son manque de qualité. En effet, bien qu’elle soit attractive par son prix, les produits proposés ne durent pas dans le temps et impactent gravement l’environnement. D’une part avec tous les déchets qui sont jetés dans la nature, et , d’autre part, avec les tissus utilisés qui nécessitent une abondance en eau.
Cela nous amène aux dégâts sociaux. Pour rappel, pour que la production soit peu couteuse, il est primordial pour les entreprises de produire dans certains pays ou les confectionneurs sont très peu, voire pas payés, ce qui contribue à l’exploitation d’êtres humains.
Les limites de l’écoresponsabilité
Il est important de mentionner que certaines marques prônent une production « responsable » en mettant en avant une utilisation de coton biologique, par exemple. Les consommateurs doivent se mettre en garde avec ce genre de proposition qui sont souvent qu’un objet marketing qui poussent d’autant plus à la surconsommation.
En effet, ce principe est appelé « Greenwashing » et est en réalité une stratégie de communication qui cache une production intensive, dont les problèmes s’apparentent à ceux de la fast fashion.